LE SALON DES AGRICULTURES DE PROVENCE EN IMAGES !

Les Bouches-du-Rhône aiment leur agriculture. Avec 65 000 visiteurs*, le Salon des Agricultures de Provence qui s’est tenu du 2 au 4 juin au domaine et centre de formation du Merle à Salon-de-Provence enregistre un excellent niveau de fréquentation. (*) 8 000 visiteurs vendredi dont 1 500 scolaires, 34 000 samedi et 23 000 dimanche. Un programme d’activités riche et diversifié, l’excellence des produits alimentaires de Provence, une météo assez clémente sur la zone, l’engagement des agriculteurs et des partenaires organisateurs... tous les atouts étaient réunis pour faire de cette 6e édition du Salon des Agricultures de Provence un grand succès public.

Connaissez-vous les arboriculteurs grimpeurs ? Magali Triano est allée à la rencontre de ce métier très particulier. Ils ont même leur propre championnat, dont la finale a eu lieu lors du salon ! Intrigués ? Retrouvez la vidéo complète sur la chaîne !

Le Salon des Agricultures de Provence, vous y étiez ? Retour en image sur cet évènement exceptionnel mettant en valeur l’agriculture du département ! Animateurs, producteurs, inventeurs, retrouvez les temps forts du salon sur la chaîne !

D'après vous, combien de têtes font la transhumance chaque année ? C'est environ 600 000 brebis qui vont goûter tous les ans à la fraîcheur des prairies alpines ! La transhumance, une vieille histoire qui a façonné les paysages, le patrimoine, la culture des territoires et qui se perpétue aujourd'hui. Le GR 69 (La Routo) qui a vu le jour l'année dernière et qui suit les anciens chemins parcourus par les troupeaux en témoigne d'Arles à Cuneo, il se parcourt en 33 étapes et 540 kilomètres. Porté par la Maison de la Transhumance il a pour vocation de servir de support à une série d'animations et de propositions aux touristes comme aux locaux. Hôtels, restaurants, éco-musées, offices du tourismes ou agences de voyages seront sollicités, objectif : mettre en lumière ce patrimoine de la transhumance inscrit dans l'histoire, les traditions et dans la géographie. Patrick Fabre nous présente son histoire...

Guillaume Ciancanelli qui élève ses brebis Mérinos dans la plaine de la Crau, y croit tellement fort qu’il l’a fait. Un jambon cru d’agneau affiné pendant 3 mois au foin de Crau. Lui qui fabriquait déjà des saucisses de brebis (mais avec 50% de porc) a voulu créer un produit 100% agneau. Cet ancien boucher traiteur venu à l’élevage est au tout début de sa démarche mais il compte bien passer à la commercialisation dans le respect des règles sanitaires évidemment. Un jambon très fin, haut de gamme destiné aux grandes occasions qu’il ne produira qu’en petite quantité.

L'idée ici c'est de développer une agriculture urbaine au plus près des consommateurs. Les friches industrielles et les toitures sont les lieux privilégiés pour installer une agriculture différente. L'aquaponey par exemple utilise comme engrais les déjections des poissons pour faire pousser fraise, salade et tomate. Un système vertueux qui réduit l'utilisation de l'eau de 90% par rapport à l'agriculture traditionnelle et mobilise peu d'énergie. Et ce n'est pas tout ! Les poissons, s'ils sont comestibles, seront consommés à leur tour. À la Fraîche est né début 2023 grâce à Frédéric Schneider, elle développe aujourd'hui une ferme prototype de 100 mètres carrés sur les toits d'un centre commercial marseillais. Les idées ne manquent pas, après l'aquaponie, l'aéro et l'hydroponey sont à l'agenda.

On connaît les fruits et légumes moches promis à la décharge que certains savent revaloriser. Chez Ipsago on est allé chercher les drêches, ces résidus de céréales inutilisés. Ils sont transformés en farine puis en gâteaux. D'une pierre deux coups, les fondateurs, Thibault Venezia et Renaud Alouch, luttent contre le gaspillage et en plus ils fabriquent des produits de grande qualité nutritionnelle. Ces résidus contiennent en effet beaucoup de fibres et de protéines. Aujourd'hui la société élargit sa gamme, elle propose à partir des fruits et légumes invendus de la poudre d'épinards, de souchet ou de noisette. Les clients visé sont les boulangers, crêpiers, restaurateurs, pizzaiolos... Et bien sûr, ils fabriquent à partir de produits locaux.

N'ayez pas peur ! Les arboriculteurs grimpeurs ont emmené Magali Triano en haut des arbres pour une interview perchée. Venez retrouver au Salon des Agricultures de Provence une animation qui vous apprends les rudiments du métier d'arboriculteurs. Cette année, le salon accueil le championnat de France des Arboristes-Grimpeurs. On a interrogé Vincent JEANNE, président de la Société Française d'Arboriculture !